BERNARD PHILIPPEAUX

Bernard Philippeaux, le pop critique On ne s’étonnera pas de ce que PHILIPPEAUX est, comme sa peinture, lui-même un pince-sans-rire et il faut se réjouir, peut-être du dynamitage de la société consumériste à laquelle s’attaque ce musicien devenu peintre avec une inventivité déconcertante, mêlant les images et les mots - les jeux de mots (“beurre de missel”...) Philippeaux accomplit son programme et cela donne des peintures d’une étonnante efficacité. On ne les décrit pas, parce qu’il faut littéralement les lire. Comme le dit si bien Pierre Tilman: ” Bernard Philippeaux fait une peinture qui se lit. Dans un monde qui se lit. Parce que nous vivons dans un monde qui se lit, et nous ne faisons que ça toute la journée, sans même nous en rendre compte, lire, lire, et relire... “ Alors il faut bien qu’un peintre nous apprenne à lire au deuxième degré ou troisième degré, avant que nous sombrions dans l’abrutissement. Philippeaux s’est donné comme mission de nous réveiller, peut-être de nous guérir, s’il est vrai comme l’observe Tilman que “ cette société qui affiche son bien être à la face du monde entier est basée sur le mal être.“ Bernard Philippeaux concluait avec précaution: “ je pense être influencé par l’ esprit pop dans mon travail, avec il me semble, un esprit peut-être Pop critique. Sous toute réserve.” Pas de réserve: s’il existe aujourd’hui une peinture pop pleinement, radicalement critique, c’est celle de Philippeaux. A consommer sans aucune précaution. Jean-Luc Chalumeau. (extrait) bernard.phippeaux(@)wanadoo.fr - www.bernardphilippeaux.free.fr